• Après toutes ces randonnées, sans oublier notre nouvelle tenue, chaussettes et bonnets rouges (confectionnés par madame Lechevalier) et nos knickers nous nous retrouvons à la gare de La Verrière pour le départ de ce camp. Après les bousculades du métro, c'est l'installation dans les compartiments du train en gare de Lyon. Bien entendu, ce fut une nuit très agitée, qui plus est avec l'anniversaire de Pascale. Et puis nous arrivons en gare de Moutiers !!!
    Itinéraire, François-Xavier Evrard et Daniel Hesry de l'équipe d'animation.Juillet  1980 : La Vanoise

     Le temps est couvert et il neige en altitude. Certains passages de notre itinéraire sont sous deux mètres de neige et pour des raisons de sécurité nous devons le modifier. Et cela commence par la montée à pieds et sous la pluie vers Pralognan (merci à l'estafette qui nous a déchargé des sacs à dos).
    Juillet  1980 : La VanoiseJuillet  1980 : La VanoiseJuillet  1980 : La VanoiseEn attendant le beau temps, installation au Pont de Gerlon. et quelques balades         dans le brouillard comme le Pas de l'âne, le col de la Grande Pierre, la crête du Mont Charvet.
    Après un entretien avec les CRS de Pralognan nous avons l'accord de partir. Le lendemain, il Juillet  1980 : La VanoiseJuillet  1980 : La VanoiseJuillet  1980 : La Vanoisefait beau et nous découvrons pour la première fois la glacier des Nants, la dent Parrachée et le petit mont Blanc. Arrivée à Fretarbre, plus de 2000 m, nous voila les pieds dans la neige et la tête dans le brouillard. Encore une heure de marche avant d'arriver au refuge du Peclet-Polset ou on nous dit qu'il n'y a plus de place dans les dortoirs !!! Peu importe nous dormirons sur les tables et le parquet du réfectoire !

    Juillet  1980 : La VanoiseLe lendemain, debout très tôt, il fait un temps magnifique et on admireJuillet  1980 : La Vanoise le dôme de l'Aiguille de Polset, la pointe de l'Echelle, mais il faut partir. Nous arrivons au col de Chavière. C'est l'occasion d'admirer ce paysage de rêve, d'apercevoir nos traces très loin dans la neige. Juillet  1980 : La VanoiseJuillet  1980 : La VanoiseC'est ensuite la descente sur  le village de Polset ou nous attendent Jean-Guy et Thérèse avec le ravitaillement et une bonne nuit de repos (bivouac autour du feu pour certains, sous la tente pour d'autres).


    Juillet  1980 : La VanoiseRéveil et c'est le départ pour une longue et dure étape. De plus, le ciel est couvert. On passe ainsi la chapelle de l'Ortet, le Djoin , les Esseries pour s'arrêter aux ruines de la Turna (2363 m). PuisJuillet  1980 : La Vanoise direction le petit hameau de La Loza ( 2322 m) avec de la neige mais un beau temps. Une difficulté se présente, le sentier balcon enneigé  sous l'allure menaçante de la dent Parachée (3697 m). Juillet  1980 : La VanoiseLa traversée se fait par petits groupes espacés. Après ces émotions, c'est l'arrêt pause nuitée !

     

     

     


    3 commentaires
  • Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)Le lendemain c'est une journée mémorable qui nous attend. LesJuillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie) premières heures de marche se font sous la pluie 'Les Fontaignons, le Suffet, Orratoire de Saint Antoine, la chapelle Sainte Marguerite (2215 m). Pause déjeuner, il fait froid, le vent souffle et on se protège dans une maison en ruine. Nous sommes dans le brouillard ! Puis on repart Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)(La Chavière, le Plan du Lac et son refuge, chapelle Saint Barthélémy, refuge d'Entre-deux-eaux, Pont de Croévie. Les nuages de plus en plus bas nous empêchent d'admirer les glaciers de La Vanoise et de la Grande Casse (3852 m).

    Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)

    Puis c'est la tempête de neige !!! On apprendra plus tard que Jean-Guy, Thérèse, Corinne et l'estafette ont du faire demi-tour, le col, allant sur Tignes (lieux de retrouvailles pour l'intendance), étant bloqué !!!
    Petit à petit nos traces disparaissent dans la neige. Il faut continuer à marcher avec la carte IGN. On commence à s'enfoncer dans la neige jusqu'aux chevilles et parfois plus !!! Enfin apparait le refuge de La Leisse (2487 m). Deux heures après, stupéfaction, plus un seulJuillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie) nuage dans le ciel. Seuls dans ce refuge, chacun va pouvoir dormir dans un lit !!!

    Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)Alors nous décidons de rester une nuit de plus dans le refuge. Reste que pas de nourritures, François-Xavier et Pierre décident de descendre sur Tignes ou nous attendent Jean-Guy, Thérèse et Corinne. Ce fut d'ailleurs une descente mémorable dans la neige ! Pour ceux qui restent c'est l'occasion d'admirer enfin ce magnifique paysage et d'assister à une séance héliportée. Enfin François-Xavier, Pierre, Jean-Guy et Corinne arrivent avec le ravitaillement à 21 h !

    Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)C'est encore la même chose à notre réveil matinal. On y resterait bien Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)plus longtemps. Ce sera l'occasion pour Nathalie et Claire de faire leur promesse scoute, à Yann, Vincent et Pascale leur engagement dans cette immensité entourée de montagnes au manteau blanc. Occasion également de se défouler sur les névés.Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)

    Püis ce sera, hélas, le départ (plan des Nettes, Col de La Laisse, col de la Fresse et horreur Val Claret) ! C'est pour chacun d'entre nous, un choc, après trois semaines dans la nature.  A la place des montagnes ce sont des bâtiments à plusieurs étages, parkings, terrains de tennis...
    On décide alors de passer la nuit à un kilomètre de la ville en bivouac.

    Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)Le lendemain, on repart très vite vers les autres sommets qui nous attendent (Les côtes du lac, chalet de Lognan, col du Palet où l'on retrouve la neige, refuge du Palet, chalet de la Plagne, où l'on quittera définitivement la neige,  Rosuel et son refuge anti-avanlanche, Posey-Nacroix et la gare de Landry)

    Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)Juillet 1980 : La Vanoise (2 ème partie)

     

     

     

    C'est fini ou presque. Nous voilà au terme de notre périple imprévu. Une aventure inoubliable !!!
    Article de Pierre Haertelmeyer paru dans la presse suite à ce camp.


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